La réforme du RSA, prévue dans la loi pour le plein emploi de décembre 2023, impose de nouvelles obligations aux bénéficiaires pour encourager leur insertion professionnelle. Désormais, ils doivent consacrer 15 à 20 heures hebdomadaires à des activités d’insertion (formation, stages, bénévolat, etc.) dans le cadre d’un Contrat d’Engagement Réciproque (CER). Ce contrat, signé avec des organismes comme France Travail, formalise les engagements mutuels pour favoriser leur retour à l’emploi.

Un accompagnement personnalisé est central dans cette réforme. Chaque bénéficiaire est suivi par un référent unique, qui coordonne les actions et construit un parcours adapté combinant formation, recherche d’emploi et activités complémentaires.

Pour s’assurer du respect des engagements, la loi prévoit des sanctions en cas de manquement : réduction ou suspension du RSA après plusieurs avertissements.

Dès mars 2024, une phase expérimentale est mise en place dans 47 départements, avant une généralisation à toute la France en janvier 2025. Cette réforme vise à renforcer l’autonomie des allocataires et à promouvoir un retour durable à l’emploi.